RANIPLEX 300 mg, comprimé effervescent, boîte de 1 tube de 14
Retiré du marché le : 02/11/2015
Dernière révision : 13/12/2012
Taux de TVA : 10%
Laboratoire exploitant : MYLAN MEDICAL SAS
· En association à une bithérapie antibiotique, éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale (après preuve endoscopique de la lésion et de l'infection).
· Ulcère gastrique ou duodénal évolutif.
· Œsophagite par reflux gastro-oesophagien.
· Syndrome de Zollinger-Ellison.
Enfants (3 à 18 ans)
· Traitement à court terme des ulcères gastriques ou duodénaux,
· Traitement du reflux gastro-oesophagien, y compris les oesophagites par reflux et le soulagement des symptômes liés au reflux gastro-oesophagien.
· Hypersensibilité à la ranitidine.
· Phénylcétonurie, en raison de la présence d'aspartam.
L'administration d'antisécrétoires de la classe des inhibiteurs des récepteurs H2 favorise le développement bactérien intragastrique par diminution de l'acidité gastrique.
Un cas de crise de porphyrie aiguë intermittente a été rapporté avec la prise de ce médicament. Dans le doute, il convient de s'abstenir d'utiliser ce médicament chez les personnes ayant des antécédents de porphyrie aiguë intermittente.
Précautions d'emploi
· En cas d'ulcère gastrique, il est recommandé de vérifier la bénignité de la lésion avant traitement.
· En cas d'insuffisance rénale, il convient de réduire la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
· Chez le sujet âgé et l'insuffisant rénal, interrompre le traitement si un état confusionnel survient.
· En cas d'insuffisance hépatocellulaire sévère, surtout s'il existe une insuffisance rénale associée, il est préférable de réduire la posologie (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Liées aux excipients
Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 476 mg de sodium par comprimé. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.
Ce médicament contient du sorbitol. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).
Les effets indésirables sont classés par fréquence, en utilisant la classification suivante :
très fréquents (> 1/10) ; fréquents (>1/100, <1/10) ; peu fréquents (>1/1000, < 1/100) ; rares (>1/10000, < 1/1000) et très rares (<1/10000).
Les fréquences des effets indésirables ont été estimées à partir des notifications spontanées après commercialisation.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rares : modifications de la numération formule sanguine (leucopénies et thrombocytopénies) généralement réversibles ; agranulocytose ou pancytopénie, avec parfois hypoplasie ou aplasie médullaire.
Affections du système immunitaire
Rares : réactions d'hypersensibilité (urticaire, oedème angioneurotique (oedème de Quincke), fièvre, bronchospasme, hypotension et douleur thoracique).
Très rare : choc anaphylactique.
Ces effets ont été rapportés après administration d'une dose unique de ranitidine.
Affections psychiatriques
Très rares : confusion mentale réversible, dépression et hallucinations rapportées principalement chez les sujets très malades et âgés ou ayant une insuffisance rénale.
Affections du système nerveux
Très rares : céphalées (parfois sévères), vertiges et mouvements involontaires réversibles (tremblements, myoclonie ou mouvements oculaires involontaires).
Affections oculaires
Très rare : vision floue réversible, suggérant dans certains cas une modification de l'accommodation.
Affections cardiaques
Très rares : bradycardie sinusale et bloc auriculo-ventriculaire avec pause sinusale.
Affections vasculaires
Très rare : vascularite.
Affections gastro-intestinales
Très rares : pancréatite aiguë, diarrhée.
Nausées et constipation.
Affections hépatobiliaires
Rares : changements transitoires et réversibles des tests de la fonction hépatique.
Très rare : hépatite (cytolytique, cholestatique ou mixte) avec ou sans ictère habituellement réversible.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rare : éruption cutanée.
Très rares : érythème polymorphe, alopécie.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très rares : symptômes musculo-squelettiques tels que myalgie, arthralgie.
Affections des reins et des voies urinaires
Très rare : néphrite aiguë interstitielle.
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rares : impuissance réversible, gynécomastie, galactorrhée.
Affections endocriniennes
Très rare : hyperprolactinémie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie.
Population pédiatrique
La sécurité d'emploi de la ranitidine a été évaluée chez des enfants âgés de 0 à 16 ans, ayant des troubles liés à l'acidité. La ranitidine a un profil d'effets indésirables proche de celui des adultes. Il existe peu de données de sécurité à long terme disponibles, notamment sur la croissance et le développement.
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation de la ranitidine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l'utilisation de la ranitidine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Le passage dans le lait maternel des antagonistes des récepteurs H2 est documenté, avec un rapport de concentrations lait/plasma élevé mais les doses ingérées par l'enfant restent faibles (environ 1 % de la dose maternelle). Néanmoins, seules des données cinétiques sont disponibles. La tolérance chez l'enfant en cas de traitement maternel, a fortiori s'il est prolongé ou à doses élevées, n'est pas connue.
En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter ce médicament au cours de l'allaitement.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon
Diminution de l'absorption digestive de l'antihistaminiqueH2.
Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance de l'antihistaminique H2 (plus de 2 heures, si possible).
Associations à prendre en compte
+ Atazanavir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'atazanavir.
+ Itraconazole
Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.
+ Kétoconazole
Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.
+ Posaconazole
Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.
+ Cyanocobalamine
Risque de carence en cyanocobalamine après traitement prolongé (quelques années), la réduction de l'acidité gastrique par ces médicaments pouvant diminuer l'absorption digestive de la vitamine B12.
+ Erlotinib
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'erlotinib.
Dissoudre les comprimés dans un verre d'eau.
Adultes et adolescents à partir de 12 ans
Ulcère duodénal évolutif
1 comprimé de ranitidine 300 mg le soir, pendant 4 semaines.
Ulcère gastrique évolutif
1 comprimé de ranitidine 300 mg le soir, pendant 4 à 6 semaines.
Œsophagite
1 comprimé de ranitidine 300 mg le soir, pendant 4 semaines avec une éventuelle seconde période de 4 semaines à la même posologie en fonction des résultats endoscopiques.
Adultes
Eradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale:
Sont recommandés les schémas posologiques suivants :
300 mg de ranitidine matin et soir associés pendant 14 jours à :
· soit 1 g d'amoxicilline matin et soir et 500 mg de clarithromycine matin et soir ;
· soit 500 mg de clarithromycine matin et soir associés à, soit 500 mg de métronidazole ou tinidazole matin et soir, soit 1000 mg de tétracycline matin et soir ;
· soit, en alternative aux schémas précédents, 1 g d'amoxicilline matin et soir et 500 mg de métronidazole ou tinidazole matin et soir.
Cette trithérapie sera suivie par 300 mg de ranitidine par jour pendant 2 semaines supplémentaires en cas d'ulcère duodénal évolutif ou 2 à 4 semaines supplémentaires en cas d'ulcère gastrique évolutif.
Syndrome de Zollinger-Ellison
La dose initiale recommandée est de 600 mg par jour. La dose doit être ajustée individuellement, si nécessaire jusqu'à 1200 mg/jour, et le traitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire cliniquement.
En cas d'insuffisance rénale, réduire la posologie* en fonction de la créatininémie, selon le schéma suivant :
· créatininémie de 25 à 60 mg/l (220 à 530 µmol/l) : 150 mg toutes les 24 heures ;
· créatininémie supérieure à 60 mg/l (530 µmol/l) : 150 mg toutes les 48 heures ou 75 mg toutes les 24 heures.
*Pour les posologies réduites, utiliser de préférence les comprimés dosés à 150 mg.
Enfants de 3 à 11 ans et ceux de plus de 30 kg
Voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques « Propriétés pharmacocinétiques-Populations spéciales de patients ».
Selon la posologie et l'indication appliquées au traitement, le recours à d'autres présentations de ranitidine dosées à 75 mg et 150 mg peut être nécessaire.
Traitement de l'ulcère gastrique ou duodénal aigu
La posologie par voie orale recommandée pour le traitement de l'ulcère gastrique ou duodénal chez les enfants est de 4 mg/kg/jour à 8 mg/kg/jour administrés en deux doses séparées, avec une dose maximale de 300 mg par jour de ranitidine durant 4 semaines.
Pour les patients ayant une guérison incomplète, 4 semaines supplémentaires de traitement sont indiquées, étant donné que la guérison survient généralement après 8 semaines de traitement.
Reflux gastro-oesophagien
La posologie par voie orale recommandée pour le traitement du reflux gastro-oesophagien chez les enfants est de 5 mg/kg/jour à 10 mg/kg/jour administrés en deux doses séparées, avec une dose maximale de 600 mg par jour (posologie maximale susceptible de s'appliquer aux enfants et aux adolescents de poids élevé et ayant des symptômes sévères).
La sécurité et l'efficacité chez les nouveau-nés n'ont pas été établies.
Durée de conservation :
24 mois.
Précautions particulières de conservation :Sans objet.
Des doses orales de 6 grammes par jour ont été déjà administrées sans effet néfaste dans le syndrome de Zollinger-Ellison. En cas de surdosage, un traitement symptomatique est recommandé. Si nécessaire, la ranitidine absorbée peut être éliminée par hémodialyse.
ANTAGONISTE DES RECEPTEURS H2, Code ATC: A02BA02
(A: appareil digestif et métabolisme)
La ranitidine est un antagoniste des récepteurs H2 à l'histamine.
La ranitidine inhibe la sécrétion d'acide gastrique provoquée non seulement par l'histamine, mais également par la pentagastrine, l'insuline, la caféine ou par les aliments.
La ranitidine n'altère pas la production de mucus, n'affecte pas la sécrétion pancréatique et semble sans effet sur le sphincter inférieur de l'oesophage.
Activité antiacide supportée par le couple effervescent citrate/bicarbonate:
La capacité antiacide maximale théorique pour 1 comprimé de 300 mg est de 71,2 mmol d'ions H+,
Le pouvoir neutralisant est d'environ 95-96 % de l'activité antiacide totale,
Le pouvoir tampon est d'environ 4-5 %.
· L'élimination de la ranitidine se fait essentiellement par voie rénale (50 % sous forme inchangée). La ranitidine traverse le placenta. La ranitidine passe dans le lait. Le rapport des concentrations lait/plasma est de : 2ème heure : 1,92 ; 4ème heure : 2,78 ; 8ème heure : 6,70.
· Chez le sujet âgé, la demi-vie d'élimination plasmatique est augmentée : cela est lié à la diminution de la filtration glomérulaire.
Populations spéciales de patients
Enfant de 3 ans et plus
Les données parcellaires de pharmacocinétique ont montré, après correction de la masse corporelle, qu'il n'y avait pas de différence significative relative à la demi-vie (comprise entre 1,7 h et 2,2 h pour les enfants de 3 ans et plus) ou à la clairance plasmatique (comprise entre 9 et 22 ml/min/kg pour les enfants de 3 ans et plus) entre la population pédiatrique et les adultes volontaires sains recevant de la ranitidine par voie orale.
Sans objet.
Sans objet.
Pas d'exigences particulières.
Comprimé blanc à jaune pâle, rond, à bords biseautés, portant l'inscription « GS MJG» sur une face, plat sur l'autre face.
14 comprimés en tube (Polypropylène/Dioxyde de titane).